← Mais je n'eus pas le courage de rectifier l'erreur de Bloch, parce que je compris bien qu'elle était volontaire, et que s'il inventait quelque chose que Mme Swann n'avait pas pu dire en effet, c'était pour faire savoir, ce qu'il jugeait flatteur et ce qui n'était pas vrai, qu'il avait dîné à côté d'une des amies de cette dame. 🔊✎
← Or il arriva que tandis que M. de Norpois apprenant que je ne connaissais pas et aurais aimé connaître Mme Swann, s'était bien gardé de lui parler de moi, Cottard, qu'elle avait pour médecin, ayant induit de ce qu'il avait entendu dire à Bloch qu'elle me connaissait beaucoup et m'appréciait, pensa que, quand il la verrait, dire que j'étais un charmant garçon avec lequel il était lié, ne pourrait en rien être utile pour moi et serait flatteur pour lui, deux raisons qui le décidèrent à parler de moi à Odette dès qu'il en trouva l'occasion. 🔊✎
← Mais si j'y vais, ce sera là ou pas du tout.» A ce moment nous fûmes salués, Mme Swann et moi, par un jeune homme qui lui dit bonjour sans s'arrêter et que je ne savais pas qu'elle connût: Bloch. 🔊✎
← Quand Bloch me parla de la crise de snobisme que je devais traverser et me demanda de lui avouer que j'étais snob, j'aurais pu lui répondre: «Si je l'étais, je ne te fréquenterais pas.» Je lui dis seulement qu'il était peu aimable. 🔊✎
← Je n'avais pas cru que nous serions jamais admis à le connaître, car Bloch fils avait mal parlé de moi à Saint-Loup et de Saint-Loup à moi. 🔊✎
← Cette manière de détacher un mot était chez Bloch le signe à la fois de l'ironie et de la littérature. 🔊✎
← J'y fus moi-même pris et à la manière dont M. Bloch père parla de Bergotte, je crus aussi que c'était un de ses vieux amis. 🔊✎
← Mais comment Bloch qui, à ce qu'elle m'avait dit alors, s'était fait présenter à elle pouvait-il ignorer son nom? 🔊✎
← J'allai voir Bloch à la suite de ce dîner, il me rendit ma visite, mais j'étais sorti et il fut aperçu, me demandant, par Françoise, laquelle par hasard bien qu'il fût venu à Combray ne l'avait jamais vu jusque-là. 🔊✎