← Quant à ma mère elle ne pensait qu’à tâcher d’obtenir de mon père qu’il consentît à parler à Swann non de sa femme mais de sa fille qu’il adorait et à cause de laquelle disait-on il avait fini par faire ce mariage. « 🔊✎
← Ma mère pensait qu’un mot d’elle effacerait toute la peine que dans notre famille on avait pu faire à Swann depuis son mariage. 🔊✎
← J’écrivis à ma mère en la suppliant de monter pour une chose grave que je ne pouvais lui dire dans ma lettre. 🔊✎
← Quand j’irais me mettre sur le chemin de ma mère au moment où elle monterait se coucher, et qu’elle verrait que j’étais resté levé pour lui redire bonsoir dans le couloir, on ne me laisserait plus rester à la maison, on me mettrait au collège le lendemain, c’était certain. 🔊✎
← Je l’ai trouvée bien quelconque, dit ma mère; je crois que la prochaine fois il faudra essayer d’un autre parfum.» «Je ne peux pas dire comme je trouve que Swann change, dit ma grand’tante, il est d’un vieux!» Ma grand’tante avait tellement l’habitude de voir toujours en Swann un même adolescent, qu’elle s’étonnait de le trouver tout à coup moins jeune que l’âge qu’elle continuait à lui donner. 🔊✎
← Mes remords étaient calmés, je me laissais aller à la douceur de cette nuit où j’avais ma mère auprès de moi. 🔊✎
← Il y avait déjà bien des années que, de Combray, tout ce qui n’était pas le théâtre et le drame de mon coucher, n’existait plus pour moi, quand un jour d’hiver, comme je rentrais à la maison, ma mère, voyant que j’avais froid, me proposa de me faire prendre, contre mon habitude, un peu de thé. 🔊✎
← —«Comme il ressemble à sa mère,» dit-elle. 🔊✎
← C’est tout à fait son père et aussi ma pauvre mère.» 🔊✎
← Il arrivait parfois qu’une page de lui disait les mêmes choses que j’écrivais souvent la nuit à ma grand’mère et à ma mère quand je ne pouvais pas dormir, si bien que cette page de Bergotte avait l’air d’un recueil d’épigraphes pour être placées en tête de mes lettres. 🔊✎