← Mais le seul d’entre nous pour qui la venue de Swann devint l’objet d’une préoccupation douloureuse, ce fut moi. 🔊✎
← Mon effroi était que Françoise, la cuisinière de ma tante qui était chargée de s’occuper de moi quand j’étais à Combray, refusât de porter mon mot. 🔊✎
← Je savais que le cas dans lequel je me mettais était de tous celui qui pouvait avoir pour moi, de la part de mes parents, les conséquences les plus graves, bien plus graves en vérité qu’un étranger n’aurait pu le supposer, de celles qu’il aurait cru que pouvaient produire seules des fautes vraiment honteuses. 🔊✎
← Moi je crois qu’au fond il n’aime plus cette femme.» «Mais naturellement il ne l’aime plus, répondit mon grand-père. 🔊✎
← Il est clair que la vérité que je cherche n’est pas en lui, mais en moi. 🔊✎
← —Cela ne me surprend point, disait ma tante en levant les yeux au ciel. J’ai toujours dit qu’elle n’avait point l’esprit fait comme tout le monde. J’aime mieux que ce soit elle que moi qui soit dehors en ce moment. 🔊✎
← Mais il n’en allait plus de même si les bénéficiaires de la générosité de ma tante étaient de ceux que Françoise appelait «des gens comme moi, des gens qui ne sont pas plus que moi» et qui étaient ceux qu’elle méprisait le plus à moins qu’ils ne l’appelassent «Madame Françoise» et ne se considérassent comme étant «moins qu’elle». 🔊✎
← C’est au mois de Marie que je me souviens d’avoir commencé à aimer les aubépines. 🔊✎
← Je l’aimais, je regrettais de ne pas avoir eu le temps et l’inspiration de l’offenser, de lui faire mal, et de la forcer à se souvenir de moi. 🔊✎
← Ils leur ajoutent aussi un charme, une signification qui n’est que pour moi. 🔊✎