← Pour rien, nounou. Et puis, tu es là. Je tiens ta bonne main rugueuse qui sauve de tout, toujours, je le sais bien. 🔊✎
← Moi, je sens comme cela. Et je voulais te dire que j'aurais été très fière d'être ta femme, ta vraie femme, sur qui tu aurais posé ta main, le soir, en t'asseyant, sans penser, comme sur une chose bien à toi. 🔊✎
← Dis-leur de me lâcher, avec leurs sales mains, ils me font mal. 🔊✎
← Et les cadavres, dis, et la terre, ça ne te fait pas peur à toucher ? Tu dis « leurs sales mains » ! Regarde un peu les tiennes. 🔊✎
← Flanchard, de la Troisième, quand il a mis la main sur l'incendiaire, le mois dernier, il a eu le mois double. ✎
← Ce qu'elle faisait, chef ? C'est pour ça qu'on vous l'amène. Elle grattait la terre avec ses mains. Elle était en train de le recouvrir encore une fois. 🔊✎
← Le temps que je me la cale à la joue, chef, le temps que je lui dise merci, je me retourne : elle était là à gratter avec ses mains. En plein jour ! Elle devait bien penser qu'on ne pouvait pas ne pas la voir. 🔊✎
← Mais ils l'ont prise. Alors la seconde fois, j'ai dû recommencer avec mes mains. 🔊✎
← (Il a pris sa tête dans ses mains. On sent qu'il est à bout de forces.) ✎
← Tu l'apprendras, toi aussi, trop tard, la vie c'est un livre qu'on aime, c'est un enfant qui joue à vos pieds, un outil qu'on tient bien dans sa main, un banc pour se reposer le soir devant sa maison. Tu vas me mépriser encore, mais de découvrir cela, tu verras, c'est la consolation dérisoire de vieillir ; la vie, ce n'est peut-être tout de même que le bonheur. 🔊✎