← Savez-vous ce qui serait gentil, ce serait de vous faire présenter à Mme Verdurin chez qui je vais tous les soirs. Croyez-vous! si on s’y retrouvait et si je pensais que c’est un peu pour moi que vous y êtes!» 🔊✎
← —«Ta, ta, ta, dit M. Verdurin, qu’est-ce que tu en sais qu’il n’y a rien, nous n’avons pas été y voir, n’est-ce pas.» 🔊✎
← C’est aussi du respect qu’inspirait à Odette la situation qu’avait Swann dans le monde, mais elle ne désirait pas qu’il cherchât à l’y faire recevoir. 🔊✎
← Ce que j’aurais aimé y aller! mais il fallait présenter sa carte d’invitation à la porte et je n’avais pas pu en avoir. 🔊✎
← Aussi, se privait-il d’y aller, ayant plaisir à se dire que c’était pour elle, qu’il voulait ne sentir, n’aimer qu’avec elle. 🔊✎
← Il n’avait de rendez-vous avec Odette, au moins le plus souvent, que le soir; mais le jour, ayant peur de la fatiguer de lui en allant chez elle, il aurait aimé du moins ne pas cesser d’occuper sa pensée, et à tous moments il cherchait à trouver une occasion d’y intervenir, mais d’une façon agréable pour elle. 🔊✎
← Mais il n’aurait pas eu le courage de quitter Paris un seul jour pendant qu’Odette y était. 🔊✎
← Or, justement, il sentait qu’il en avait envie, et que s’il n’avait pas connu Odette, certainement il y serait allé. 🔊✎
← C’est enfin qu’elle y revenait embellie par l’ignorance où était Swann de ce qu’Odette avait pu penser, faire peut-être en voyant qu’il ne lui avait pas donné signe de vie, si bien que ce qu’il allait trouver c’était la révélation passionnante d’une Odette presque inconnue. 🔊✎
← Ah! comme il eût aimé la connaître, l’amie qui allait à l’Hippodrome, et qu’elle l’y emmenât avec Odette! 🔊✎