← «Dans ces affaires Le mieux est de ne rien voir.» 🔊✎
← Et après qu’il l’eut laissée venir, en le quittant elle lui avait dit son regret d’être restée si peu dans cette demeure où elle avait été heureuse de pénétrer, parlant de lui comme s’il avait été pour elle quelque chose de plus que les autres êtres qu’elle connaissait et semblant établir entre leurs deux personnes une sorte de trait d’union romanesque qui l’avait fait sourire. 🔊✎
← Ou bien si elle n’avait pas eu le temps de lui écrire, quand il arriverait chez les Verdurin, elle irait vivement à lui et lui dirait: «J’ai à vous parler», et il contemplerait avec curiosité sur son visage et dans ses paroles ce qu’elle lui avait caché jusque-là de son cœur. 🔊✎
← Il monta avec elle dans la voiture qu’elle avait et dit à la sienne de suivre. 🔊✎
← C’est aussi du respect qu’inspirait à Odette la situation qu’avait Swann dans le monde, mais elle ne désirait pas qu’il cherchât à l’y faire recevoir. 🔊✎
← Du reste Swann était dans le même régiment; il a dû le connaître.» 🔊✎
← Mais il croyait qu’elle était désirée par tous les hommes qui se trouvaient dans l’hôtel et qu’elle-même les désirait. 🔊✎
← A Bayreuth comme à Paris, s’il arrivait que Forcheville pensât à lui ce n’eût pu être que comme à quelqu’un qui comptait beaucoup dans la vie d’Odette, à qui il était obligé de céder la place, quand ils se rencontraient chez elle. 🔊✎
← Swann se repentait de ne s’être pas attaché, dans la vie, qu’à de tels êtres. 🔊✎
← Et de même qu’avant d’embrasser Odette pour la première fois il avait cherché à imprimer dans sa mémoire le visage qu’elle avait eu si longtemps pour lui et qu’allait transformer le souvenir de ce baiser, de même il eût voulu, en pensée au moins, avoir pu faire ses adieux, pendant qu’elle existait encore, à cette Odette lui inspirant de l’amour, de la jalousie, à cette Odette lui causant des souffrances et que maintenant il ne reverrait jamais. 🔊✎