← Vous avez dû souffrir par une femme. Et vous croyez que les autres sont comme elle. Elle n’a pas su vous comprendre; vous êtes un être si à part. 🔊✎
← C’est cela que j’ai aimé d’abord en vous, j’ai bien senti que vous n’étiez pas comme tout le monde.»—«Et puis d’ailleurs vous aussi, lui avait-il dit, je sais bien ce que c’est que les femmes, vous devez avoir des tas d’occupations, être peu libre.»—«Moi, je n’ai jamais rien à faire! Je suis toujours libre, je le serai toujours pour vous. 🔊✎
← Un jour il reçut une lettre de Swann lui demandant s’il ne pourrait pas le mettre en rapport avec les Verdurin: «À la garde! à la garde! s’était écrié mon grand-père, ça ne m’étonne pas du tout, c’est bien par là que devait finir Swann. Joli milieu! D’abord je ne peux pas faire ce qu’il me demande parce que je ne connais plus ce monsieur. 🔊✎
← Comme elle n’a plus personne en ce moment, je lui ai dit qu’elle devrait coucher avec lui. Elle prétend qu’elle ne peut pas, qu’elle a bien eu un fort béguin pour lui mais qu’il est timide avec elle, que cela l’intimide à son tour, et puis qu’elle ne l’aime pas de cette manière-là, que c’est un être idéal, qu’elle a peur de déflorer le sentiment qu’elle a pour lui, est-ce que je sais, moi. Ce serait pourtant absolument ce qu’il lui faut.» 🔊✎
← Du reste Swann était dans le même régiment; il a dû le connaître.» 🔊✎
← —«Elle n’a pas dû être mal, Mme Verdurin, et puis c’est une femme avec qui on peut causer, pour moi tout est là. 🔊✎
← Et Swann, en son cœur, s’adressa à elle comme à une confidente de son amour, comme à une amie d’Odette qui devrait bien lui dire de ne pas faire attention à ce Forcheville. 🔊✎
← N’est-ce pas, monsieur Swann? Je crois que c’est la première fois que vous vous rencontriez avec lui, dit-elle pour lui faire remarquer que c’était à elle qu’il devait de le connaître. « 🔊✎
← Comme il avait dû lui faire de la peine! 🔊✎
← Mais tout à coup ce fut comme si elle était entrée, et cette apparition lui fut une si déchirante souffrance qu’il dut porter la main à son cœur. 🔊✎