← —«Voyons, ne dites pas du mal d’Odette, dit Mme Verdurin en faisant l’enfant. Elle est charmante.» 🔊✎
← —«Mais cela ne l’empêche pas d’être charmante; nous ne disons pas du mal d’elle, nous disons que ce n’est pas une vertu ni une intelligence. Au fond, dit-il au peintre, tenez-vous tant que ça à ce qu’elle soit vertueuse? Elle serait peut-être beaucoup moins charmante, qui sait?» 🔊✎
← —«Elle n’a pas dû être mal, Mme Verdurin, et puis c’est une femme avec qui on peut causer, pour moi tout est là. 🔊✎
← Et cela le consolait un peu de se donner tant de mal pour elle. 🔊✎
← Considérant son mal avec autant de sagacité que s’il se l’était inoculé pour en faire l’étude, il se disait que, quand il serait guéri, ce que pourrait faire Odette lui serait indifférent. 🔊✎
← Peut-être ne savait-elle pas combien il avait été sincère vis-à-vis d’elle pendant la brouille, quand il lui avait dit qu’il ne lui enverrait pas d’argent et chercherait à lui faire du mal. 🔊✎
← Puis il songeait que ce qui empêche les hommes de faire du mal à leur prochain, c’est la bonté, qu’il ne pouvait au fond répondre que de natures analogues à la sienne, comme était, à l’égard du cœur, celle de M. de Charlus. 🔊✎
← Il a pu mal agir une fois de plus. 🔊✎
← La mémoire du soir où il avait dîné chez la princesse des Laumes lui était douloureuse, mais ce n’était que le centre de son mal. 🔊✎