← —«Ta, ta, ta, dit M. Verdurin, qu’est-ce que tu en sais qu’il n’y a rien, nous n’avons pas été y voir, n’est-ce pas.» 🔊✎
← —«Mais cela ne l’empêche pas d’être charmante; nous ne disons pas du mal d’elle, nous disons que ce n’est pas une vertu ni une intelligence. Au fond, dit-il au peintre, tenez-vous tant que ça à ce qu’elle soit vertueuse? Elle serait peut-être beaucoup moins charmante, qui sait?» 🔊✎
← Alors l’être avec qui nous nous plaisons à ce moment-là, le sort en est jeté, c’est lui que nous aimerons. 🔊✎
← Il n’est même pas besoin qu’il nous plût jusque-là plus ou même autant que d’autres. 🔊✎
← Il n’allait chez elle que le soir, et il ne savait rien de l’emploi de son temps pendant le jour, pas plus que de son passé, au point qu’il lui manquait même ce petit renseignement initial qui, en nous permettant de nous imaginer ce que nous ne savons pas, nous donne envie de le connaître. 🔊✎
← Alors, qu’il dise tout de suite que nous tenons une maison de rendez-vous! 🔊✎
← Elle», il essayait de se demander ce que c’était; car c’est une ressemblance de l’amour et de la mort, plutôt que celles si vagues, que l’on redit toujours, de nous faire interroger plus avant, dans la peur que sa réalité se dérobe, le mystère de la personnalité. 🔊✎
← Il faut que nous nous voyions, ma chère amie. Ce qu’il y a de gentil avec vous, c’est que vous n’êtes pas gaie. 🔊✎
← Il n’y a que cela qui signifie quelque chose, et nullement ce que nous disons, ce que nous pensons. 🔊✎
← N’est-ce pas que nous causons gentiment?» dit-il à l’entremetteuse qui venait d’entrer.—«Mais oui, c’est justement ce que je me disais. Comme ils sont sages! 🔊✎