← C’est cela que j’ai aimé d’abord en vous, j’ai bien senti que vous n’étiez pas comme tout le monde.»—«Et puis d’ailleurs vous aussi, lui avait-il dit, je sais bien ce que c’est que les femmes, vous devez avoir des tas d’occupations, être peu libre.»—«Moi, je n’ai jamais rien à faire! Je suis toujours libre, je le serai toujours pour vous. 🔊✎
← Elle lui avait proposé aussitôt des voluptés particulières, dont il n’avait jamais eu l’idée avant de l’entendre, dont il sentait que rien autre qu’elle ne pourrait les lui faire connaître, et il avait éprouvé pour elle comme un amour inconnu. 🔊✎
← Je n’en ai jamais senti, je peux? dites la vérité.»? 🔊✎
← La petite phrase continuait à s’associer pour Swann à l’amour qu’il avait pour Odette. Il sentait bien que cet amour, c’était quelque chose qui ne correspondait à rien d’extérieur, de constatable par d’autres que lui; il se rendait compte que les qualités d’Odette ne justifiaient pas qu’il attachât tant de prix aux moments passés auprès d’elle. 🔊✎
← Aussi, se privait-il d’y aller, ayant plaisir à se dire que c’était pour elle, qu’il voulait ne sentir, n’aimer qu’avec elle. 🔊✎
← Mais comme il ne pouvait penser qu’à Odette, il ne savait même pas, s’il avait senti l’odeur des feuilles, s’il y avait eu du clair de lune. 🔊✎
← Maintenant il sentait que c’était peut-être de lui qu’on allait faire rire Odette. « 🔊✎
← Or, justement, il sentait qu’il en avait envie, et que s’il n’avait pas connu Odette, certainement il y serait allé. 🔊✎
← Et en disant cela elle lui adressait un sourire au fond duquel il la sentait toute à lui. 🔊✎
← Elle sentait qu’il désirait lui entendre dire: «Ne le prends plus pour venir chez moi», comme il aurait désiré un baiser. 🔊✎