← S’il devait jamais un jour se trouver dans le même état d’indifférence vis-à-vis d’Odette, il comprendrait que c’était sa jalousie seule qui lui avait fait trouver quelque chose d’atroce, d’impardonnable, à ce désir, au fond si naturel, provenant d’un peu d’enfantillage et aussi d’une certaine délicatesse d’âme, de pouvoir à son tour, puisqu’une occasion s’en présentait, rendre des politesses aux Verdurin, jouer à la maîtresse de maison. 🔊✎
← Ce second coup porté à Swann était plus atroce encore que le premier. 🔊✎
← Jamais il n’avait supposé que ce fût une chose aussi récente, cachée à ses yeux qui n’avaient pas su la découvrir, non dans un passé qu’il n’avait pas connu, mais dans des soirs qu’il se rappelait si bien, qu’il avait vécus avec Odette, qu’il avait cru connus si bien par lui et qui maintenant prenaient rétrospectivement quelque chose de fourbe et d’atroce; au milieu d’eux tout d’un coup se creusait cette ouverture béante, ce moment dans l’Ile du Bois. Odette sans être intelligente avait le charme du naturel. 🔊✎