← A cet égard cette personnalité, que lui attribuait ma grand’tante, de «fils Swann», distincte de sa personnalité plus individuelle de Charles Swann, était celle où il se plaisait maintenant le mieux. 🔊✎
← —Mais non, cet amour de Charles, je ne savais pas qu’il fût là, je vais tâcher qu’il me voie. 🔊✎
← —Mon petit Charles! Ah! enfin il vient, je commençais à supposer qu’il ne voulait pas me voir! 🔊✎
← —Hé bien! je suis ravie, Charles, si mes petits fruits d’aubépine vous plaisent. 🔊✎
← Nous sommes en train de faire des plaisanteries d’un goût charmant, mon petit Charles, mais comme c’est ennuyeux de ne plus vous voir, ajouta-t-elle d’un ton câlin, j’aime tant causer avec vous. 🔊✎
← —Oh! mon petit Charles, prenez garde, voilà l’affreuse Rampillon qui m’a vue, cachez-moi, rappelez-moi donc ce qui lui est arrivé, je confonds, elle a marié sa fille ou son amant, je ne sais plus; peut-être les deux... et ensemble!... Ah! non, je me rappelle, elle a été répudiée par son prince... ayez l’air de me parler pour que cette Bérénice ne vienne pas m’inviter à dîner. 🔊✎
← Du reste, je me sauve. Ecoutez, mon petit Charles, pour une fois que je vous vois, vous ne voulez pas vous laisser enlever et que je vous emmène chez la princesse de Parme qui serait tellement contente, et Basin aussi qui doit m’y rejoindre. Si on n’avait pas de vos nouvelles par Mémé... Pensez que je ne vous vois plus jamais! 🔊✎
← —Oh! Charles, mais tu ne vois pas que tu me tues, c’est tout ce qu’il y a de plus ancien. Je n’y avais jamais repensé, on dirait que tu veux absolument me redonner ces idées-là. Tu seras bien avancé, dit-elle, avec une sottise inconsciente et une méchanceté voulue. 🔊✎