← À la fin, elle s’éloigna, indicatrice, diligente, parmi les ramifications de son parfum, laissant sur le visage de Swann le reflet de son sourire. 🔊✎
← D’ailleurs, ce monde qui faisait si peur à Odette, ne lui inspirait peut-être pas de grands désirs, car pour qu’elle se le représentât bien nettement, il était trop éloigné de celui qu’elle connaissait. 🔊✎
← M. Verdurin avait d’ailleurs fait sagement en ne retirant pas sa pipe de sa bouche, car Cottard qui avait besoin de s’éloigner un instant fit à mi-voix une plaisanterie qu’il avait apprise depuis peu et qu’il renouvelait chaque fois qu’il avait à aller au même endroit: «Il faut que j’aille entretenir un instant le duc d’Aumale», de sorte que la quinte de M. Verdurin recommença. 🔊✎
← —Qu’est-ce que c’est exactement que cette Mme Verdurin, un demi-castor? dit Forcheville au peintre à qui il proposa de revenir avec lui. Odette le vit s’éloigner avec regret, elle n’osa pas ne pas revenir avec Swann, mais fut de mauvaise humeur en voiture, et quand il lui demanda s’il devait entrer chez elle, elle lui dit: «Bien entendu» en haussant les épaules avec impatience. 🔊✎
← Il s’éloigna en s’excusant et rentra chez lui, heureux que la satisfaction de sa curiosité eût laissé leur amour intact et qu’après avoir simulé depuis si longtemps vis-à-vis d’Odette une sorte d’indifférence, il ne lui eût pas donné, par sa jalousie, cette preuve qu’il l’aimait trop, qui, entre deux amants, dispense, à tout jamais, d’aimer assez, celui qui la reçoit. 🔊✎
← Mais là tout lui en apportait. Il voulut éloigner Odette de Forcheville, l’emmener quelques jours dans le Midi. 🔊✎
← Swann aimait beaucoup la princesse des Laumes, puis sa vue lui rappelait Guermantes, terre voisine de Combray, tout ce pays qu’il aimait tant et où il ne retournait plus pour ne pas s’éloigner d’Odette. 🔊✎
← Mme de Saint-Euverte voyant que la princesse avait l’air content de causer avec Swann s’était éloignée. 🔊✎
← De ce qu’Odette mentait quelquefois, on ne pouvait conclure qu’elle ne disait jamais la vérité et dans ces propos qu’elle avait échangés avec Mme Verdurin et qu’elle avait racontés elle-même à Swann, il avait reconnu ces plaisanteries inutiles et dangereuses que, par inexpérience de la vie et ignorance du vice, tiennent des femmes dont ils révèlent l’innocence, et qui—comme par exemple Odette—sont plus éloignées qu’aucune d’éprouver une tendresse exaltée pour une autre femme. 🔊✎
← Cependant le décor qu’il avait sous les yeux vola en poussière, il ouvrit les yeux, entendit une dernière fois le bruit d’une des vagues de la mer qui s’éloignait. 🔊✎